Une drôle d'arrivé ? [Shrikan et Alejandra]

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Et bien il fallait dire que ce royaume n'est pas fort déplaisant à regarder. Je rigole, parce qu'en disant cela je ne vois qu'avec un oeil. Mais bon ce n'était pas le plus important, les paysages étaient fais de milles couleur, toute dominante les unes que les autres. Mais ne m'attardant pas sur de futiles détaille, il fallait que je me mette en route pour recruter dans l'organisation et enfin mettre à jour mes plans, jusqu'à ici inconnu et qu'il ne devait certainement pas l'être.

Adoptant toujours, de la façon la plus méthodique mon comportement, je marchais dans ces vastes plaines toujours de travers ce qui donnait certainement l'impression que j'étais saoul. A vrais dire, ce comportement que je me donnais me plaisait assez bien, si même il ne plaisait pas aux autres, qui me caractérise souvent de "Crétin". Enfin bon, avec le temps et l'habitude cette expression faisait souvent parti de mon quotidien. Mais avec ça, la question de savoir ce qui avait sous ce masque perdurait. Et je l'entendais bien autour de moi. Ce n'est pas pour raconter ma vie, mais j'arrivais en vue de la magnifique petite ville de Lyal. Tenue par la fameuse princesse Alejandra Didonato. Cette ville prospère ne semblait pas être touché de l'actualité frappante te ce royaume...

Dès mon entré dans ce village, je finis par ressentir les yeux des gens autour se fixer sur moi et de mon diabolique appareille qu'est mon masque. M'arrêtant au milieu d'une ruelle à cause de mon estomac qui ne cessait pas de gargouiller, je frappais aux portes, demandant le plus gentiment un peu de nourriture. Mais les portes finirent tout le temps par me claquer à la figure. Donc une idée perfide et stupide me vint à l'esprit. Je m'avançais au milieu du chemin et pris la posture d'un homme en état de choc. Et me dandinant, me balançant dans tous les sens et sur place, je secouais les bras au-dessus de ma tête. Et je commençais ma nouvelle pièce de théâtre en disant d'une voie assez forte et prenante

"YHoooo..... Ma vie s'arrête-elle ici ? Je crois bien que oui. Ma défaillance est proche.. J'ai trop faimm...

Et c'est surtout avec le dernier mot que je contais frapper quelqu'un pour que sa gentillesse joue un rôle et qu'il me donne à manger. Et derrière mon masque, je pouvais bien apercevoir la population qui semblait intriguer par moi

*Héhéhéhé, je sens que Tolim va bien manger ce midi....héhéhéhé*

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Le vent jouait avec les feuilles des arbres d'une forêt. Alejandra se promenait, regardant les ramures percées en plusieurs endroits par les rayons de soleil. Il était rare de la voir s'éloigner du Comté, mais lorsqu'elle le faisait, quelqu'un d'autre, en qui elle avait une absolue confiance, se chargeait des travaux administratifs. Elle revenait tranquillement d'un village du Comté, à cheval, puisqu'elle avait entendu parler d'un problème et avait voulu le résoudre avant qu'il ne prenne de l'ampleur. Entourée d'une dizaine de soldats qui n'avaient pas voulus la laisser y aller seule, elle chevauchait tranquillement.

Elle se rappelait son entrée au village. Les familles étaient sorties de chez eux afin de voir l'avancée de la jeune Comtesse et de son escorte. Ils l'avaient vu mettre pied à terre et s'avancer vers une petite maison, où deux hommes se disputaient. Justement, c'était eux qu'elle chercher.

-Messieurs. dit-elle.

Ils se retournèrent et la virent. Ils balbutièrent quelques salutations, plutôt étonnés de la voir parmi eux, alors qu'ils ne devraient pas l'être puisque ce n'était pas la première fois qu'elle allait régler les conflits en personne. En général, ils venaient directement aux châteaux, ce qui évitait les déplacements, mais il arrivait que parfois elle devait se déplacer. Ce problème n'était qu'une dispute sur l'héritage que chacun recevraient. Elle mit fin à la dispute, établit une liste pour chacun qui leurs semblaient raisonnable et partit.

Alejandra s'arrêta dans le village voisin, simplement pour se reposer avant de continuer. Elle vit un jeune homme demandant de la nourriture. Elle mit pied à terre, s'accroupit pour se mettre à son niveau, lui sourit et, en lui tendant de la nourriture fraiche et bonne, lui dit:

-Tenez, j'espère que ça vous plaira.

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Aucune personne ne semblait s'approcher de moi. Étais-je si bizarre que ça ? Ma foi, il faut bien le croire. Je m'apprêtais à me relever, mais lorsque j'entendis des pas qui semblaient venir dans ma direction, je décidais alors de rester par terre et de continuer à jouer la comédie. Et ma forte idée finie finalement par se réaliser. Et sans tourner le regard, je sentais que c'était une fille.... l'intuition quoi. Lorsque j'entendais sa petite voix toute mimi, me disant qu'elle m'avait amené à manger, je me retournais tout doucement. Et sous le coup de l'émotion j'attrapais avec mes grandes mains la nourriture et je la mis contre moi comme si c'était mon bébé. Regardant autour de moi, je commençais à soulever délicatement mon masque... toutes les personnes autour avaient les yeux rivées dessus. Mais comme je suis futé, j'attrapais le bout de ma cape et me cachais dessous tel un enfant sous sa couette avec de la lumière pour lire.. Sauf que moi c'était pour manger. Je mangeais à grande vitesse et cinq minutes après, j'avais fini. Je remis mon masque et retira la cape. Et je regardais à présent celle qui m'avait offert la nourriture. Et à force de regarder j'avais très bien reconnu que c'était la comtesse de Lyal. Quel hasard hein ? Quoique c'était une aubaine. Jouant le jeu, une larme quitta l'orifice du masque, laissant croire que je pleurais. Je tendis mes bras et pris la comtesse. Je la serrais contre moi et je ne faisais que répéter à mainte reprise des remerciements.

"Vous avez été trop bonne avec moi madame !! Et moi quand on m'aide je donne aussi en retour. Je suis un bon garçon, laisser moi être votre serviteur vous ne le regretterais pas !

Avec cette annonce, j'étais peut-être allé trop vite ? Enfin j'attendais la suite des évènements, impatient d'entendre sa réponse sur l'offre que je m'étais proposé de lui faire. Disant une de mes fameuses expressions: "Gentil garçon" ce qui devait certainement accentuer la pensée de la comtesse envers moi. Héhé, attendons, attendons me disais-je..

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Le jeune homme mangea sous sa cape. Alejandra se releva et le regarda, en souriant. Elle ressentit une chaleur pénétrer son corps, une sensation de bien-être qu'elle ressentait à chaque fois qu'elle faisait une bonne action. Elle couva l'inconnu des yeux pendant qu'il se nourrissait. Il avait l'air d'avoir faim puisqu'en cinq minutes à peine il finit le repas. Le pauvre. Lorsqu'il finit de manger, une larme s'échappa de son masque, qu'il venait de remettre d'ailleurs, et commença à la remercier, puis lui demanda même d'être son serviteur. Alejandra laissa s'échapper un léger rire cristallin, puis dit:

-Je ne vous ai point donné de la nourriture pour recevoir en échange. Je suis content que vous avez mangé aujourd'hui, cela me suffit amplement.

Des murmures parcourut la foule, mais Alejandra n'y prêta pas attention et s'assit près du jeune homme. Elle regarda le ciel un instant, puis regarda l'inconnu, et demanda:

-Je me nomme Alejandra. Comment dois-je vous appeler?

La jeune femme regarda le masque du jeune homme qui était différent de ceux habituel, mais cela ne l'intrigua pas plus que ça: il avait sans doute sa raison pour avoir un masque aussi étrange. attention, étrange ne veut pas dire moche. Cela veut simplement dire que ce masque est différent des autres. Alors, elle regarda le jeune homme en attendant tranquillement sa réponse.

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J'avais la singulière habitude de ne pas dévoiler ma véritable personnalité et il semblait que c'était mieux ainsi. Je contemplais profondément son visage qui ne semblait pas étreint par quelconque menace et ne se sentait pas vraiment en danger devant ma personne. Je me relevais avec finesse. Les bords de ma majestueuse cape sombre s'échouèrent sur mes jambes avant d'être dégagée par une légère brise. Elle s'avançait vers moi à petit pas et pour ne pas faire l'idiot que je sais si bien faire, je restais immobile.

Il était certain, qu'après sa phrase qui respirait la tendresse et la gaîté qu'elle avait passé une partie de sa vie, probablement au plus grand calme. Et même sans utiliser l'art de ma pupille, je pouvais le déduire. Ma vision c'était endurcie depuis mon arriver sur ce continent. Le fait d'analyser, d'observer avez joué un grand rôle.

Je m'approchais à mon tour vers elle, usant d'une attitude tout à fait romantique qui était complètement l'inverse de celle que je m'approprie habituellement. Une fois face à face, ma main, sous le doux cuir du gant, je caressais sa joue avec délicatesse.

-N'importe quelle personne 'ici aimerait travailler pour une aussi ravissante comtesse que vous êtes. Et vous pouvez me croire, je vous l'assure

La flatterie bien dosé normalement donnerait certainement un beau mélange. Mais parmi toutes les jeunes demoiselle que j'avais eu à rencontrer, il fallait avouer que celle-ci dégager une image magnifique. Et comme tous ceux qui insigne que je suis un crétin, elle n'a pas du tout réagi comme cela, arborant une attitude non craintive et surtout d'entraide.

-Alejandra est un nom tout à fait magnifique, je me nomme Mowfen. Et enfaîte, pour être tout à fait honnête avec vous, si je vous ai demandé d'être votre serviteur c'est que je n'ai plus de travail... plus rien.

Et c'est sur les derniers mots de cette phrase que je me suis mis à me lamenter sur mon sort et notamment à pleurer. Comment aller réagir la dame de bon coeur ?

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Le jeune homme s’approcha d’Alejandra et, sur le coup, elle ne réagit pas. Lentement, il leva la main et la posa sur sa joue, puis la caressa. La jeune Comtesse leva à son tour se main pour la mettre sur celle de l’inconnu, mais ne l’enleva pas. Elle rougit légèrement au compliment du jeune homme, et entendit à peine les gardes murmurer leur désaccord de voir cet inconnu si près de leur Comtesse. Mais ils ne réagirent pas, ne voulant pas la contrarier.

Il révéla qu’il s’appelait Mowfen. Un nom peu commun, mais il était donné d’un certain charme. Alejandra n’aurait sut l’expliquer. Il révéla qu’il n’avait plus de travail, puis commença à se lamenter sur son sort et à pleurer. Cela fendit le cœur de la jeune Comtesse qui, d’un geste automatique, le prit dans ses bras et lui dit :

-Pleurez, soulagez votre peine. Si ça vous tien tant à cœur, je vous engage.

Elle le serra dans ses bras tendrement pour le réconforter. Un des gardes fit un pas en avant et leva le bras, voulant s’interposer, mais un autre, plus âgé, lui mit une main calme, mais ferme, sur le bras, et fit un signe négatif avec la tête. Ils se regardèrent un moment, puis le premier garde baissa la main et recula.

Pendant ce temps, Alejandra chantait une douce mélodie pour soulager la peine de Mowfen. Elle ne chantait pas fort, se contentant de murmurer dans le creux de l’oreille. Le jeune homme faisait-il exprès de tenter de l’attendrir ou était-il sérieux ? La jeune Comtesse ne le savait pas et, à vrai dire, s’en fichait royalement pour le moment.

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Voilà qui était fait, j'avais assez bien interprété et derrière mon masque, une joie immense c'était imposé. Le fait d'être arrivé à être le serviteur de la comtesse de Lyal me ravissait. Enfin un rôle important. Mais il était clair que ce n'était que le début du plan que j'envisageais et la suite serait bien plus compliquée que la situation dont je me trouve actuellement. Après avoir laissé la joie s'échapper de mon âme, je reprenais la position dans laquelle je devais normalement me trouver. Je laissais donc la comtesse chantait sa magnifique mélodie et je me laissais totalement envoûter par la telle prouesse qu'elle avait dans l'art de réconforter les personnes. Me reculant après qu'elle eut terminé de chanter je lui dis, toujours avec la voie de l'émotion

-J..je ne saurais jamais comment vous remerciez, vous avez sauvé la vie d'une personne qui allait probablement terminer sa vie par le chagrin. Merci mille fois...

Après avoir exprimé mes remerciements, je m'approchais de nouveau à côté d'elle et d'une fois très faible, que nulle personne autour ne pouvait entendre à part elle, je lui dis:

-Mes talents vous serons très utiles, je peux vous l'assurer

Je me reculais à nouvelle d'elle et tendant mes bras dans les airs, je ne pus m'empêcher d'exprimer ma joie par quelques gémissements. Les gardes me regardèrent d'un air bizarre. Quoique ça ne change pas de d'habitude, tout le monde me contemple de cette façon si je puis dire. Après un dernier remerciement envers, une dernière phrase s'échappa de ma noble voix.

-Quels sont les premiers ordres m'dam ?

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Lorsqu'Alejandra finit de chanter, Mowfen recula et la remercia... encore une fois. Pourtant, elle n'avait rien fait de spécial. Ensuite, il se rapprocha de la jeune Comtesse et lui dit d'une voix basse que ses talents lui seront utiles. De quoi parlait-il? Alejandra était tellement plongée dans ses pensées qu'elle ne vit pas le geste de Mowfen. Pourquoi avait-il dit ça? Cela faisait-il partit d'un plan? Non, bien sûr que non... Ou si s'était le cas, Alejandra ne pouvait le prouver, ainsi elle préférait chasser cette pensée, ne désirant pas l'accuser de quelque chose qu'il n'avait pas fait. Lorsqu'il lui demanda quels étaient ses premiers ordres, elle répondit:

-De quoi parliez-vous en disant "mes talents vous seront très utiles?

Elle commença à marcher pour s'éloigner de tout ce monde, des oreilles indiscrètes. Elle fit un signe, aussi bien destiné à ses gardes qu'à Mowfen, leurs demandant de la suivre. Une fois dans l'embouchure d'une petite ruelle, elle se retourna et regarda Mowfen, attendant qu'il lui réponde à sa question. La ruelle était un peu sale, mais cela convenait amplement: il n'y avait que très peu de personnes, et elle était assez éclairée, suffisamment du moins pour vérifier qu'il n'y avait personne, mais pas assez pour attirer les personnes indiscrètes.

Alejandra regarda Mowfen et, pour la première fois, remarqua vraiment son style vestimentaire. Il avait une longue cape et un masque bizarre. Pas étonnant qu'il attirait quelque peu l'attention. Mais elle ne le jugea pas: il avait sans doute ses raisons pour s'habiller ainsi, et puis, ça le regardait.

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Lorsqu'elle me demandait en quoi mes talents lui serait utile, elle ne me laissa même pas le temps de pouvoir lui répondre. Et avec un geste de la tête à peine distinctif, je compris que lorsque ses gardes se mirent à la suivre que je devais également me mettre en route. Quelques mètres plus loin, après s'être écarté de la foule présente dans la ville en ce beau jour, nous arrivions dans une ruelle sombre et également sale où traînait quelques bestioles à l'allure peut attirante. Elle s'arrêta enfin et ses gardes également. Et je comprenais à ce moment, d'après son regard envers moi, qu'elle voulait que je lui réponde sur la question qu'elle avait posé. Et c'est alors ce que je fis. Il ne fallait en aucun cas éveiller les soupçons.

-Eh bien quand je vous ai dit cela c'est juste que c'est la vérité. Pendant de nombreuse années auparavant j'ai été le serviteur de personne plus où moins importante comme vous est donc je sais, à vrai dire, comment je saurais m'y prendre avec vous. Et que vous n'aurez en aucun cas a douté de ma sincérité.

L'interrompis la discution pour raccommoder ma veste qui frottait contre le sol humide à cause des très récentes pluies torrentiels. Ce détail était tout sauf utile. Je regardais de nouveau la comtesse qui semblait subjuguait par mon comportement et je continuais la suite des dernières paroles que j'avais évoqué.

-Vous m'avez offert un travail, vous avez su réparer la vie d'un homme qui allait certainement tomber dans l'oubli. Donc je ferais tout ce qui est en mon pouvoir pour vous servir du mieux que possible quitte à ne jamais avoir de temps libre pour moi. Cela ne me dérangera en aucun point.

Je la fixais sans la lâcher du regard et les gardes en firent de même pour moi. Je fis quelques pas dans la ruelles en balançant les bras et j'attendais une réponse de la princesse.

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J'écoutai Mowfen. Il a été serviteur, à ce qu'il disait, pour plusieurs personnes importantes, et qu'il saurait me servir convenablement. J'avais confiance en lui, et le laissai continuer. Il me révéla qu'il ferait tout ce qui est en son pouvoir pour bien me servir, quitte à ne pas avoir de temps libre pour lui-même. Je lui souris, et répondis calmement:

-Je n'en attends pas autant, mais nous verrons. Avez-vous un but particulier dans la vie? Si oui, je peux peut-être vous aider à l'accomplir.

Je reculai de quelque pas pour m'adosser au mur et les gardes suivirent le mouvement, à croire que nous étions la même personne, guidé par le même esprit.Mais ce n'était pas dut à ça, logiquement. Simplement dut au fait qu'ils avaient été entraînés à suivre chacun de mes mouvements et que, à force, avaient plus ou moins appris à reconnaitre mes prochains gestes avant que je ne les fait. Utile, donc.

Je regardai Mowfen en réfléchissant tranquillement et attendant sa réponse. Je n'étais pas pressée, j'avais donc le luxe de pouvoir attendre. Luxe que je n'aurais plus, bientôt, si je devais croire certaine rumeur... Non! Je ne dois pas penser à ça.Je saurais la vérité bien assez tôt. Puis,c e n'est que des rumeurs, rien ne dit qu'elles sont fondées. Je dois plutôt penser au présent et à la protection, survie et paix de mon peuple. C'était mon devoir. C'était ce que je ferais. C'est ce que je ferais à tout prix.

Invité

Je trouvais que cet endroit où nous étions actuellement n'était guère un bon lieu pour discuter, bien au contraire. Le bruit des rats grouillant dans la ruelle c'était installé dans la discussion, bien que peu d'intérêt y sois porté, ce qui me paraissait étonnant de sa part, elle écoutait avec attention mes paroles.

Elle semblait avoir confiance en moi et il fallait que cela ne s'estompe pas. Elle me répondit très rapidement avec une voie très fine et délicieusement agréable à l'oreille. Lorsque j'entendis qu'elle n'en attendait pas autant mais qu'elle verrait par la suite. C'était une sorte de challenge que je devais à tout pris réussir tout en restant basé sur mon objectif premier. Par la suite, elle me demandait si j'avais un but particulier dans la vie et si elle pourrait m'aider en une quelconque manière à me prêter main forte. Derrière mon masque orangé, je souriais et je ne pouvais m'empêcher de réprimer cette parole dans ma tête

*Bien sûr que tu pourras m'aider à l'accomplir ..*

Je repris aussitôt le comportement qui m'a fait connaitre au fil des années. Je tendais mon bras en l'air et contracter le point tout en me tournant vers l'extérieur de la ruelle. Derrière, ils ne pouvaient voir que mon dos mais s'ils me voyaient de face, je pleurais et cela pouvait très bien s'entendre à quelques gémissements d'émotion qui émanait de ma personne. Sans même me retourner et lui faire face je répondis en sanglotant.

- Si j'ai un but ? Grâce à vous et votre bonté je crois bien que j'en ai un à présent, c'est celui de vous servir. C'est celui de servir une personne aussi accueillante et chaleureuse que vous l'êtes. Vous êtes quelqu'un de sincère c'est clairement visible et vous faites confiance aux personnes même que vous ne connaissez pas et vous leur donnez des chances et dans ce bas monde, dieux sait qu'il n'existe que très peu d'être comme vous l'êtes.

J'éclatais en sanglots et pouvant contenir mon chagrin d'émotion j'accourus vers un garde qui restait bouche-bée devant la situation et devant mon état. Je le saisissais dans mes bras et je posais par la suite ma tête sur son épaule. Il ne me repoussait pas brusquement comme font toutes les brutes habituelles. Il se contentait seulement de regarder la comtesse en ne savant quoi faire.

» Pourchassé ( Pv Alejandra)
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Une drôle d'arrivé ? [Shrikan et Alejandra]

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