Lothryn Longaster
Vagabond
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| Sujet: Re: La Fierté d'Othamär Dim 19 Fév - 15:30 | |
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La Fierté d'Othamär ”Servir et Protéger” - Informations Générales - Dirigeant précédent : Cailech Longaster Dirigeant actuel : Lothryn Longaster
Statut : Organisation intenationale.
Localisation : Son quartier général est un petit domaine abrité dans la Région Frontalière. De petites "succursales" sont disséminées dans chacune des capitales permettant des actions, ainsi que des retours d'informations plus rapides. Les temples sont disséminés à travers tout le continent.
Nombre de membres : Environ 2530 Nombre de vacataires * : Plus ou moins 2300, les chiffres sont variables.
* Les vacataires sont des personnes qui réalisent des missions pour l'organisation, sans pour autant en faire partie. Elles se plient aux règles imposées pour le travail, mais ne partagent en rien la vie des membres de l'organisation. Il est possible de réaliser une mission, puis ne plus donner de nouvelle et recommencer à tout moment. Toutes personnes réalisant une ou des missions pour l'Ordre, sans s'y engager sera compté comme vacataire, et cela pour une période de deux ans. Passé ce délai, la personne est retirée des statistiques ou registres.
La Fierté d'Othämar est un ordre religieux composé de deux branches bien distinctes: La Pitié et le Bras Armé. La Pitié est une branche "mineure" de l'ordre, bien que très largement répandue. Elle est principalement composée de femmes, aussi nommées les filles d'Othämar. Elles ont fait voeu de pauvreté, et vivent dans un grand dénuement. Elles officient principalement dans les temples dédiés au dieu, ainsi que dans quelques structures publiques notamment financées par le Bras Armé. Ces femmes ont une action sociale très importante sur Syniandra : elles pratiquent la charité, apportent des soins, gèrent quelques hospices... Elles s'occupent de la plupart des laissés pour compte. Les rares hommes faisant partie de cette branche de la fierté d'Othamär sont généralement des prêcheurs. Cette branche est tellement ancrée dans les moeurs qu'elle n'est pas réellement considérée par les populations comme étant liée au Bras Armé, possédant également une forte réputation. (On dénombre plus de 1200 filles d'Othämar réparties sur le continent). Le Bras Armé d'Othämar est le constituant principal de cet ordre. La où la Pitié sert le peuple, il le protège. Sa devise est d'ailleurs : "Afin que justice soit faite". Le Bras Armé s'est donné pour mission divine de maintenir la paix instaurée par l'apparition d'Othämar à la fin de la grande guerre. Du petit malfrat au meurtrier de grande envergure, en passant par le voleur de poule, le Bras a pour but de procéder à la capture, et en fonction des cas, à la mise à mort de tous les criminels. Cette branche de la Fierté, est bien plus distincte de la population que la Pitié, elle jouit toutefois d'une grande renommée auprès de toutes les populations qui voient en elle un moyen de réguler leur relation. Se voulant internationale, et afin de conserver sa neutralité et son impartialité, le bras n'intervient jamais dans les conflits politiques. Bien qu'acceptant toutes missions de recherche pouvant émaner du plus bas de la société, ce ne sont pas des mercenaires, ils servent leur idéologie, et non l'argent. Celui-ci étant toute fois nécessaire à leur fonctionnement, ils prennent toujours soins de récupérer leur récompense... Ils sont en quelque sorte des chasseur de primes.
- Relations Diplomatiques - Othämar ayant été le premier Dieu à se dévoiler au monde, il est l'un des seuls à être réellement reconnu et toléré par l'ensemble des peuples de Syniandra. La mission, et l'utilité publique reconnue de la Fierté lui a permit de s'implanter un peu partout. Les valeurs véhiculées n'étant toutes fois pas commune à tous les peuples, cette implantation est irrégulière. Ainsi la présence de temples de la Pitié est inexistante chez les vampires, peu représenté chez les démons, et en très légère hausse chez les drows. Ces trois peuples ayant en commun de ne pas tolérer la faiblesse. Le Bras Armé est, pour sa part, largement représenté au sein de ces communautés. Malgré tout, les quelques filles qui y seraient présentes y sont en relative sécurité, car s'attaquer à la Pitié, c'est s'attaquer au Bras.
Conditions d'accès : De par sa notoriété, la Fierté a accès à tous les royaumes de Syniandra. Les membres de l'Ordre peuvent s'y déplacer librement, à condition de porter sur eux leur ordre de mission cacheté du sceau de la Fierté. Afin d'éviter tout abus, toute tentative de profiter de cette notoriété à des fins personnelles, pouvant porter préjudice à l'ordre, est passible de mort.
- Fonctionnement interne - La Pitié :
La Soupirante : La plus ancienne de l'ordre au sein du temple, ou du groupe de filles présentes. Elle organise la vie et les services en fonction des préceptes du Grand Ordonnateur.
Les filles d'Othamär : Elles sont les membres de la Pitié, vivant selon les volontés et les journées prévues par la Soupirante. Elles ont le droit de conseiller celle-ci, en fonction de leurs compétences réspectives.
Les infantes : Elles sont les plus jeunes recrues, souvent recueillies enfants après un abandon, ou après avoir été chassées de chez elles suite à un déshonneur (viol, relation non autorisée, comportement incorrect...), elles n'ont pas encore reçu les sacrements qui leur permettra de devenir à leur tour des filles d'Othamär.
Le Bras Armé :
Le Grand Ordonnateur : Lothryn Longaster. Il dirige l'ordre, choisit son orientation, s'occupe de son fonctionnement interne, de ses relations politiques, des promotions, mais aussi des dégradations. Il part peu en chasse, par manque de temps, mais est sans aucun doute l'un des meilleurs. Il dirige à vie, et personne n'a de pouvoir sur lui, il choisit lui-même son successeur.
Les Généraux : Au nombre de 5, ils sont choisis par le Grand ordonnateur en personne, et résident dans chacune des capitales de Syniandra. Un général est choisi pour chacune des 5 races de Syniandra, ce qui permet de garder des relations cordiales entre chaque général et son peuple. Ils reçoivent leurs ordres du Grand Ordonnateur et, en l'absence de cas particuliers, s'occupent de diriger ceux dont ils ont la charge.
Les Champions : Une trentaine de soldat "d'élite" spécialisés dans la traque des personnes recherchées. Ils sont le plus souvent solitaires, et dépassent très rarement le duo. Ils prennent leurs ordres directement du Grand Ordonnateur et n'ont de compte a rendre qu'à celui ci. Leur sélection est très fine, et leur dévouement sans faille.
Les Connétables : Sous les ordres des Généraux, ils ont chacun une vingtaine d'hommes sous leurs ordres. Ils se chargent de répartir les équipes, et de distribuer les missions qu'on leur transmet, en fonction du potentiel de chacun. Il doit bien connaitre ses hommes, car c'est à ses choix que reviennent ou non la réussite de la quête.
Les Scrutateurs : Ils sont désignés par les Connétables à chaque mission, et dirigent le petit groupe formé pour l'occasion, composé au maximum de 5 membres, le comprenant.
Les Précepteurs : Il en existe dans chaque propriété de l'ordre. Les Précepteurs sont chargés de recueillir les missions, collecter les avis de recherche et de les faire remonter à leurs supérieurs (Généraux, pour des missions importantes, Connétables, pour des missions de moindre importance). Ils tiennent le compte de ce qui a été ou non réalisé, et sont chargés de veiller à ce que les récompenses leur soit remises. Ils payent les membres, et vacataires lorsque celle-ci est reçue. Ils sont également chargé d'enseigner les bases de la vie dans cette communauté aux nouveaux adeptes.
Les Membres : Derniers dans la chaîne de commandement, ils obéissent à tout ceux qui les supervisent et se doivent de vivre selon les règles enseignées. Ils sont payés en fonction de la réussite de leur mission, et n'ont pas d'autre solde régulier, au contraire des autres.
Les Vacataires : Ces personnes réalisent spontanément et ponctuellement des missions pour l'ordre. Ils n'ont pas la nécessité de respecter la vie religieuse des adeptes de la Fierté, mais s'engagent par contrat à obéir aux ordres de leur commandant durant toute la durée de la mission.
Comment parler de la création de la Fierté d'Othämar sans parler de son créateur? Cette histoire a été de bien nombreuses fois contée, qu'au fil du temps, les détails se sont perdus, mélangés aux gré des ajouts et adaptations des conteurs, pour plaire à leur public. Vous ne trouverez donc ici que le tronc commun à ces histoires milles fois racontées, chantées, écrites...
Cailech Longaster était un garçon dans la fleur de l'âge (sa race reste à ce jour indéterminée, un jour humain dans un poème, l'autre elfe selon un barde ou drow dans la bouche d'un conteur... Nul ne le sait). Depuis toujours il était tendrement amoureux de cette jeune fille qui habitait en face de chez lui, quelque part près de la région frontalière. C'était un fermier très croyant, mais sans envergure et à priori, sans avenir, mais il avait tant fait pour plaire à Isha, son amie d'enfance, que cela avait finit par porter ses fruits.
Il s'était engagé dans l'armée, et elle avait consentit à l'épouser avant son départ en campagne. Le petit paysan se révéla un redoutable combattant et s’illustra au combat, tandis que sa belle l'attendait patiemment, en repoussant les avances de ses prétendants.
Le retour de ce fervent défenseur auréolé de gloire fit taire tout les importuns. Tous, sauf un... Un noble convoitait son épouse et profitait de chacun des moments de solitude d'Isha pour renouveler ses avances, de plus en plus pressantes. Il s'invitait chez eux sans raison et la couvrait de sous-entendus et de propositions. La confrontation était inévitable. Cailech menaça le noble, et lui aurait sans aucun doute ôter l'envie de tourner autour de sa femme si celle-ci n'était pas intervenue. Isha avait le coeur si noble et si pur. Jamais elle ne pourrait accepter de le tromper ; il n'avait pas besoin de se déshonorer. C'est empli de cette certitude que le couple regagna ses pénates.
Cet acte n'était cependant pas sans conséquence, et avais attisé la colère du noble. Il manigança la mise à sac de leur logement. Cailech fut attiré hors de chez lui un soir par le noble, qui avait manifesté le besoin de le rencontrer de nouveau. Il était méfiant, mais ne pouvait se soustraire à cette invitation. Il n'y eut personne au rendez-vous fixé. Pendant ce temps, les hommes de mains du noble pénétrait chez lui, réduisant à néant des années de travail. Ils enlevèrent Isha avant de mettre feu à la maison.
Le mauvais pressentiment le poussa à rentrer, à raison. Son coeur se brisa alors qu'il cherchait vainement sa femme parmi les débris brûlants. Cet acte ne pouvait être le fait que d'une seule personne... Il aurait sans doute été tuer le noble dans sa rage, si l'un de ses compagnons d'arme n'avait pas retrouvé Isha. Elle s'était débattue comme témoignaient les marques de coups sur son corps. On l'avait battue, violé et laissée pour morte dans une ruelle sombre. Comme si elle avait sentit sa rage et son désespoir, ses derniers mots furent pour lui: "Tu as toujours été bon Cailech, ne te salis pas..."
Le chagrin fut immense, alors que les dernières paroles de la jeune femme lui avait ôté toute possibilité de se venger. Il se tourna un peu plus vers la religion, priant dès qu'il en avait l'occasion pour que justice soit faite, et oeuvrant avec ses compagnons pour que l'auteur de ce forfait soit jugé et puni. Mais le noble était trop influent, et même avec toute les certitudes du monde, ne fut jamais inquiété. Cailech fut rendu fou de colère et de chagrin. Isha avait péri d'être trop belle et trop douce.
Le soldat se retourna alors contre celui qui n'avais pas répondu à ses appels, et qui avait permi qu'un tel acte soit commis : Othämar, qu'il avait toujours servi avec piété, mais qui n'avait jamais rien fais pour lui. Rompant avec les valeurs de ses anciens compagnons, il se mis à saccager nombre de temples dédiés à la divinité. Il employa bon nombre d'année de sa vie à détruire des édifices, confrontant chaque jours sa foi à l'absence de son créateur. Un jour, aussi soudain qu’inattendu, il cessa toute activité.
Il avait changer, recontacta ses anciens camarades qui ne lui avait pas tourné le dos et qui répondirent présent, et fonda la Fierté d'Othämar. La suite n'est que légende. Il est dit que las de voir ainsi le jeune homme profaner son culte, Othamar se serait révélé à lui, lui donnant l'ordre de reprendre sa vie en main, et de faire lui même ce qu'il reprochait au Dieu d'avoir négligé ; mais surtout, de ne plus jamais douter de lui, il n'était pas responsable des actes des hommes...
La Fierté fut d'abord une toute petite organisation, qui traquait les criminels et voulait rendre la justice partout ou elle était déficiente, afin que plus jamais une tragédie comme celle qui vit la mort d'Isha ne puisse se reproduire. Portée par ces valeurs largement partagées, la guilde grandit rapidement, avant de connaître après quelques dizaines d'années son essor et son importance actuels.
L'organisation fut dirigée de longues années sous la coupe de Cailech Longaster avant qu'il ne désigne son neveu, Lothryn, élevé par la Fierté et par lui-même, comme son successeur. Il disparut sans laisser de trace, laissant pour unique testament derrière lui cette maxime : "Afin que justice soit faite". L'histoire raconte qu'il s'est retiré loin des hommes, auprès de son dieu, dans l'attente de la mort délivrante, qui lui permettra peut-être de revoir le visage de sa belle...
La vie des membres de l'organisation est régulée par de nombreux rites religieux : leur entrée dans la Fierté, leur montée en grade, leur départ... La vie est rythmée par les prières, les entraînements et les missions.
Coutume : L'assimilation.
C'est le premier rite des membres de la Fierté. Cette cérémonie à lieu deux fois par an, et regroupe tous les néophytes devant faire leur entrée dans l'organisation. C'est un acte significatif, qui déroute les moins courageux, ou les moins croyants. Afin de ne faire qu'un, les membres de la Fierté doivent lors de cette cérémonie faire disparaître les marques de leur différence. Limage/arrachage des canines pour les vampires, de même pour les cornes des démons, taillages des oreilles chez les elfes et drows... Et afin que les humains ne soient pas exempt de ces mutilations, tous se font trancher un orteil. Cette mutilation peut être auto-infligé, ou administrer par un compagnon choisi par le néophyte.
Il n'est pas rare que devant les cris de leurs compagnons, plusieurs d'entre eux se rétractent. Personne ne leur en tient d’ailleurs rigueur ou ne se moque d'eux. C'est le signe d'un engagement qui ne serait rompu que par la mort, ou la trahison.
Tout joueur peut demander à faire partie de la fierté (les nouveaux joueurs pourrons prendre des grades élevés, mais les anciens devrons commencer par le bas de l’échelle, ayant toute fois une possibilité rapide d'évolution afin de ne pas perturber leur rp). Certains grades (Champion), ou missions particulières octroient le droit de pénétrer dans les Rps "privés" ou vous n'auriez pas été invités, toutefois, afin d'éviter les abus, cette action demandera une qualité de Rp irréprochable et une description de l'arrivé jusqu'au lieu choisi. Nous ne voulons pas voir un membre approcher quelqu'un qui serait dans un lieu tenu secret, entouré de nombreux gardes et le surprendre. Quand bien même vous pourriez avoir trouver le lieu, on ne vous aurait pas laissé approcher.
Ces droits sont soumis à votre auto-modération, mais s'il avère que nous avons à intervenir, ils seront supprimés. |
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